La faune en Antarctique : une richesse méconnue

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L’Antarctique est une terre particulièrement hostile pour la plupart d’entre nous, les humains. Dans cette zone inhabitée du sud de la planète, les constructions sont rares, laissant la place au vent pour prendre toute la puissance nécessaire. De plus, les températures sont basses, souvent en dessous de 0°. Si la population des hommes y est faible voir quasi inexistante, la faune est bien présente. Quelques espèces d’oiseaux, mais aussi des phoques, des baleines, des orques ou encore des manchots peuplent cette nature vierge de toute pollution. La faune de la Polynésie française est bien différente, sous un climat beaucoup plus chaud, elle doit être aussi découverte absolument quand on a une passion pour les animaux.

La faune des gros animaux de l’Antarctique

Les baleines

Il n’y a pas mieux que l’Antarctique pour découvrir les baleines dont une dizaine d’espèces vive ici pour se reproduire et se nourrir. Le mois de mars est le plus propice pour les observer, avec bien d’autres espèces animales qui peuplent les lieux. Ici, on observe les baleines bleues, les baleines à bosse, les baleines franches australes, mais aussi des cachalots. Au cours d’une croisière en bateau dans ce bout du monde, ces mammifères marins peuvent jaillir subitement à côté pour se montrer. 

La baleine à bosse est un animal impressionnant qui peut peser jusqu’à 50 t. Elle est facilement identifiable avec sa couleur principalement noire, son ventre blanc ainsi que les nageoires. La baleine à bosse est une espèce curieuse, qui vient facilement autour des bateaux pour montrer sa tête. À cause de la pêche intensive, sa population a considérablement diminué et il ne reste aujourd’hui que quelques groupes en Antarctique.

La baleine franche que l’on appelle encore la baleine australe est un immense mammifère qui se déplace lentement. C’est une espèce curieuse puisqu’elle flotte facilement grâce à l’huile qui est contenue dans son corps. Aujourd’hui, c’est une espèce protégée qui ne peut être chassée. Les baleines les plus longues peuvent mesurer jusqu’à 18 m de long, et peser jusqu’à presque 100 t. On la reconnaît facilement par sa couleur noire, et ses taches blanches autour des yeux.

Le petit Rorqual est une baleine de 8 m de long et de 8 t maximum. Dans les eaux de l’Antarctique, on la reconnaît facilement grâce à ses sauts qu’elle effectue plusieurs fois d’affilée en s’approchant des bateaux. Avec son museau pointu, cette espèce de baleine est beaucoup plus mobile que les autres, elle peut nager très rapidement pour manger le krill qu’elle consomme en grande quantité.

La baleine bleue est le plus grand des cétacés, mais aussi l’animal le plus grand que notre terrre connaît. Sa taille peut atteindre 30 m de long et son poids jusqu’à 130 t. Dans l’Antarctique, les baleines bleues consomment chacune jusqu’à 8 t de krill par jour. Sa population est estimée à environ 1500 dans l’océan.

Le Rorqual Boreal est une espèce de 15 m de long. Elle n’est pas vraiment les eaux très froides, si bien qu’on la retrouve en Antarctique que pendant l’été lorsque la nourriture comme le krill est plus abondante. De tous les cétacés, c’est celui qui nage le plus vite avec des pointes à 50 km.

Les phoques

Contrairement aux hommes, les phoques ne craignent pas le froid grâce à couche épaisse de graisse et de fourrure. Cela leur permet de bien appréhender le climat de l’Antarctique, et lorsque le soleil cogne, ils sont même obligés de plonger dans l’eau glacée pour se rafraîchir. Le phoque dévore le krill, à ce titre, il est en concurrence avec certaines espèces de baleines.

Le phoque de Ross n’est pas le plus connu. C’est un animal solitaire, qui vit paisiblement sur la banquise le long de l’Antarctique. C’est l’un des plus petits phoques de la planète avec seulement 3 m de longueur en moyenne.

Le phoque crabier est une espèce qui est présente en grand nombre dans l’Antarctique, avec une population pouvant atteindre jusqu’à 70 000 000 d’individus. D’environ 3 m de long, pour 225 kg en moyenne, ce phoque se nourrit essentiellement de krill et non de crabes. On l’appelle arbitrairement le phoque blanc à cause de son pelage de la même couleur.

L’otarie à fourrure antarctique se plaît bien dans cette région de la Terre. Les mâles arrivent à partir du mois de septembre, pour établir leur territoire, et accueillir les femelles qui ne viennent qu’en novembre. Quelques jours après leur arrivée, elles donnent naissance à leurs petits. Pendant un temps, le mal otarie joue un rôle protecteur, avant de repartir en mer à la fin du mois de janvier pour aller se nourrir vers le large. L’otarie peut plonger jusqu’à 50 m de profondeur pour se nourrir de krill. 

Le léopard des mers est un phoque prédateur. Il se nourrit de poissons, de krill, de manchots et même parfois de bébés phoques. Ce sont des animaux solitaires, qui passent l’hiver dans les eaux de l’Antarctique en faisant bien attention de ne pas avoir de leurs congénères à leurs côtés.

L’éléphant de mer du sud est la plus importante espèce de phoque du monde et de l’Antarctique. Son museau est en forme de trompe. Le mal peut peser jusqu’à 3,5 t, contre moins d’une tonne pour la femelle.

Les manchots

Parmi les 17 espèces de manchots que connaît la planète, on n’en trouve huit dans l’Antarctique. On trouve le manchot Adélie, le manchot papou, le manchot royal, le manchot empereur, le manchot sauteur, le manchot a jugulaire, le manchot de Magellan, et encore le gorfou doré. Dans cette région du monde, il y a plus de 10 millions de manchots qui habitent en toute sérénité. D’autres espaces merveilleux permettent de les observer, mais pour cela, il convient de savoir quand partir en Patagonie avec un bon climat pour vivre des moments magiques pendant son voyage.

Le manchot Adélie est identifiable avec le cercle blanc qu’il y a autour de son œil. Il mesure environ 80 cm, possède des plumes plus longues que les autres espèces, pour se protéger du froid tout au long de l’année. Ils vivent aussi bien sur le continent antarctique que sur la banquise, tandis que les autres espèces de manchots vivent plus bas vers les archipels des mers australes.

Le manchot a jugulaire doit son nom à la trace noire qui se situe sous son menton. Il mesure aussi environ 80 cm, et on le trouve principalement vers les îles sandwich du Sud où il y a 5 000 000 de couples réunis. Cette espèce est bruyante, agressive, et ne supporte pas les autres espèces animales.

Le manchot de Magellan s’identifie à sa rayure noire en forme de fer à cheval. Sa tête est noire et blanche, ce qui lui donne de très belles couleurs facilement reconnaissables. Ils s’éparpillent entre les îles Malouines, le sud de l’Argentine, et les côtes du Chili. 

Le manchot papou se reconnaît à son bec orange fin et à ses yeux surmontés d’une tache blanche. Il mesure environ 90 cm. C’est l’espèce la plus rapide de tous les manchots sous l’eau, avec une vitesse de pointe de 35 km pendant la plongée.

Le manchot royal se trouve en colonie principalement dans les îles australes et sur l’archipel de Crozet. Ces animaux vivent en immense colonie de plusieurs milliers, et ne donnent naissance qu’à deux individus tous les trois ans.

Le manchot empereur est le plus grand de tous. Il mesure jusqu’à 1,30 m, pour un poids de 30 kg. À l’arrivée de l’hiver, le manchot empereur prend toutes ses aises sur la banquise, au fur et à mesure que les autres espèces migrent vers des climats plus cléments. C’est le père qui prend soin de l’œuf qu’il met sur ses pattes pour le protéger du froid. Il va rester ainsi sans se nourrir jusqu’à ce que la femelle revienne avec de la nourriture, lui faisant perdre jusqu’à la moitié de son poids jusqu’à l’éclosion de l’œuf. 

Les oiseaux de l’Antarctique

Comme il n’y a pas d’animaux terrestres en Antarctique, les oiseaux prennent toutes leurs aises. Il y a 46 espèces différentes, qui n’ont pas la crainte de se faire manger par des prédateurs. Les oiseaux vivent tranquillement de la pêche comme les manchots.

L’albatros est un voleur hors pair qui passe la plupart de son temps dans les airs. En appréhendant le vent au maximum, il ne fait ainsi que très peu d’efforts pour se déplacer en haute mer. L’albatros revient sur terre que pour pondre, avant de rejoindre les bateaux pour parcourir parfois de très longues distances de plusieurs centaines de kilomètres à une vitesse de 90 km/h. Son envergure de 3,50 m permet d’atteindre ses performances inhabituelles. Lorsque l’albatros se met en couple, c’est pour la vie. Chaque année à la fin du printemps au début de l’été austral, la femelle pond un œuf et le jeune albatros passe les sept premières années de sa vie en mer avant de revenir sur son lieu de naissance pour pondre à son tour.

Le goéland dominicain qui est une espèce de mouette parcourt également des distances importantes en mer pendant sa migration. Il est très opportuniste, et se nourrit de tout ce qui se trouve facilement à la surface de l’eau.

Parmi les autres oiseaux, on retrouve les pétrels comme le pétrel plongeurs, le pétrel de tempête (le plus petit oiseau marin), le petit chinois, le labbe antarctique, le cormoran, le sterne antarctique, le canard à queue pointue.

Pour apporter un peu de chaleur à toute cette ambiance glaciaire, savez-vous combien d’îles il y a en Grèce ?

En résumé sur la faune antarctique

Au sud de l’océan Atlantique et de l’océan Indien, la péninsule antarctique fait partie de ces zones inhabitées par les hommes. Toutefois, les animaux sont bien heureux d’y évoluer et d’y vivre, bien loin de l’agitation humaine qu’ils ne soupçonnent à peine même si des croisières y sont organisées. Il faut dire qu’au début de l’été austral, lorsque la banquise commence à fondre surtout avec le réchauffement climatique, les espèces animales sont nombreuses à revenir pour se prélasser. Entre les dauphins, les manchots, les baleines, les orques, les phoques, la faune est très riche dans cet environnement froid. Pour découvrir cette zone du cercle polaire du Sud, il n’y a pas de meilleur moyen que d’embarquer à bord de l’une des nombreuses croisières qui permettent de bien appréhender les lieux sans déranger les nombreuses espèces protégées qui y vivent.

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